Le 18 mars 2011, Camille Renaudin a soutenu sa thèse de doctorat intitulée : "Le paysannat cotonnier africain dans la mondialisation : impacts sociaux, économiques et géographiques. Le cas de la région Est du Burkina Faso." Cette thèse a été réalisée avec le soutien de FARM. Cliquez ici pour en savoir plus.
Du compost pour les agriculteurs de l’Est du Burkina
La seconde formation de l’Université du coton s’est tenue du 12 au 16 janvier 2009 au Mali :
complétant la 1ère formation réalisée à Ouagadougou, en septembre 2008, FARM a organisé avec l’appui de HEC une seconde formation pour les dirigeants de l’Association des Producteurs de Coton Africains (AProCA). Elle a réuni à Ségou au Mali, une quarantaine de dirigeants, élus et cadres techniques de 13 pays producteurs de coton d’Afrique de l’ouest et du centre, francophones, anglophones et lusophone. La formation s’est déroulée au Centre de recherche et de formation pour l’industrie textile (CERFITEX). Elle a été ouverte par le Ministre de l’Agriculture du Mali, Tiémoko Sangaré.
Parution de l’ouvrage Le coton en Afrique centrale et occidentale avant 1950 :
la thèse de doctorat de Régine Lévrat sur la diffusion de la culture du coton en Afrique de la zone franc parait aux éditions l’Harmattan, en trois volume. Le premier volume est d’ores et déjà disponible, Le coton en Afrique centrale et occidentale avant 1950.
Fin janvier 2009, le deuxième volume sera disponible, il traitera des questions cotonnières après 1950. Voici un extrait de la quatrième de couverture de ce livre à paraître : "Il est de bon ton de ne retenir de l’évolution de l’Afrique de la zone franc au cours de ces dernières décennies, que les aspects négatifs : incapacité des gouvernements, minés par la corruption, à mettre en œuvre une dynamique de développement ; incapacité de la France, dont les chefs d’Etat seraient inféodés à leurs homologues africains…
Et pourtant ! L’exemple de la culture du coton, la "success story" de la Coopération française, nous dévoile un autre visage. Un succès qui a permis aux producteurs africains, et à de vastes régions de la zone soudano-sahélienne, particulièrement démunies, de s’ouvrir à l’économie monétaire, tout en sauvegardant leur équilibre alimentaire. Un succès qui a fait de cette zone le deuxième exportateur mondial de cette fibre."
Le journal du premier séminaire de formation de l’Université du coton (pdf, 580ko) est maintenant en ligne.
Situation des producteurs de coton dans la région Est du Burkina Faso (pdf, 850 ko), par Camille Renaudin, publication d’une note intermédiaire avant remise du rapport final. Cette note intermédiaire s’inscrit dans le cadre d’une étude réalisée pour la Fondation FARM. Elle porte sur les impacts, pour le paysannat cotonnier, de la dernière campagne agricole. Celle-ci est qualifiée « d’atypique » dans l’histoire de la filière burkinabé.
Des visages pour l’Université du coton (pdf, 1.2 Mo) : la première formation de l’Université du coton a réuni une quarantaine de dirigeants et de cadres de 13 pays producteurs de coton d’Afrique de l’ouest et du centre, francophones, anglophones et lusophone à Bobo Dioulasso, au cœur du bassin cotonnier. Des engagements personnels ont été pris par chacun des participants.
Octobre 2008 : mission d’évaluation de l’Université du coton
Une mission conjointe de l’Agence Française de Développement (AFD), de l’Association des Producteurs de Coton Africain (AProCA 1.) et de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (Farm) s’est rendue au Burkina Faso et au Mali, du 20 au 30 septembre 2008pour apporter à l’AFD des clarifications sur le projet Université du coton. Les experts ont rencontrés les principaux acteurs concernés par l’Université du coton : les leaders et les techniciens des organisations professionnelles cotonnières, au niveau national, régional et local, des responsables et des cadres des sociétés cotonnières, des acteurs de la formation...
Lancement de l’Université du coton : le film
Février 2010 : Cotton Land Use and Burkinabe Smallholders, article sur les assolements cotonniers au Burkina Faso, par J. Kaminski
Septembre 2008 :première formation de l’Université du coton
Juin 2008 : "Better Cotton Initiative" : pour un partage d’expérience entre acteurs de la filière cotonnière, par François Traoré, président de l’AproCA (pdf, 28ko)
Mai 2008 : Etat des lieux des initiatives de différenciation du coton africain - le cas du Burkina Faso : étude de Lamine Diallo
Mars 2008 : Une filière de coton équitable et bio en Afrique de l’Ouest et du centre
Janvier 2008 : L’Université polytechnique de Bobo Dioulasso au Burkina Faso abritera l’Université du coton
Novembre 2007 : Le coton africain, un coton pas comme les autres, par Reynald Evangelista (Lettre de Dagris n°25)
05 novembre 2007 - reprise de la privatisation de Dagris : voir l’article
Octobre 2007 : Diversifier les revenus des producteurs de coton par la production de biocombustibles (pdf, 1,7 Mo) par Kader Ouédraogo
Etude socio-géographique sur les conditions sociales des populations rurales en zone cotonnière d’Afrique subsaharienne, par Camille Renaudin : voir les documents disponibles (rapports et journal de bord)
Solidarité entre OPA du Sud et du Nord : témoignage de Francois Traoré, Président de l’AProCa
Activité Coton : voir la note de conjoncture de DAGRIS
Publications :
Réforme de la filière cotonnière
Le Livre blanc sur le coton
Télécharger la présentation du projet Université du coton (pdf, 170 ko)
Le projet d’université du coton est une initiative de l’Association des producteurs de coton africains (AProCA). Cette organisation professionnelle agricole régionale (OPA), créée en décembre 2004, présidée par François Traoré, regroupe les unions de producteurs de 13 pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre (Bénin, Burkina, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Sénégal, Tchad, Togo). Cette organisation a mené, avec l’appui de la Fondation FARM, l’élaboration du projet, du diagnostic initial et des besoins jusqu’au choix des thèmes de formation à mettre en œuvre pour y répondre.
Les acteurs des filières cotonnières, producteurs de coton et sociétés d’égrenage, font face à un environnement radicalement nouveau marqué par trois ruptures : l’émergence des organisations professionnelles cotonnières, l’éclatement des monopoles publics en plusieurs sociétés privatisées, le passage de politiques étatiques à des politiques publiques négociées. Pour maîtriser ce nouvel environnement, leurs dirigeants doivent être en mesure de remplir efficacement un ensemble de nouvelles fonctions. Ces leaders doivent :
Assurer la gouvernance de leurs organisations professionnelles et de leurs entreprises ;
Organiser la concertation entre acteurs économiques au sein des filières ;
Penser et préparer l’avenir des agricultures cotonnières en formulant des propositions de moyen et long termes (vision partagée) et en assurer le plaidoyer auprès des décideurs politiques…
Pour ce faire l’université du coton a comme objectif de doter de compétences managériales les dirigeants et les cadres des filières cotonnières pour remplir ces nouvelles fonctions, réagir à la complexité et utiliser le savoir dans le but d’innover pour maîtriser le changement. Elle assurera aux leaders des OPC les compétences et les savoir faire nécessaires pour :
disposer d’une vision stratégique qui intègre les opportunités du marché et les opportunités techniques : le management stratégique ;
partager cette vision avec de tous les membres de son organisation et des sociétés des filières cotonnières : l le leadership ;
animer ses équipes pour mettre en œuvre la vision : le management opérationnel ;
faire prendre en compte cette vision par les leaders politiques nationaux et régionaux : le plaidoyer et le lobbying…
Leur maîtrise permettra dès lors de relever les défis auxquels font face les filières africaines : compétitivité sur le marché international, défense et valorisation du coton africain, réforme des filières, accès aux moyens de production, durabilité des systèmes de production...
L’Université du coton fonctionnera en réseau mobilisant les ressources de ses partenaires africains : ressources pédagogiques, scientifiques, humaines et matérielles d’un consortium d’écoles, d’universités et d’organismes de formation. Elle ne possédera en propre ni campus, ni salles de cours, ni corps professoral. Dans ce dispositif, HEC – école de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) avec d’autres partenaires assurera la cohérence de l’ensemble l’architecture du dispositif et la qualité de l’enseignement dispensé en apportant son ingénierie pédagogique.
L’Université du coton est, en premier lieu, un programme de formation continu qui vise les professionnels agricoles, élus ou techniciens, et leurs partenaires notamment des sociétés cotonnières et des administrations nationales. La formation continue est complétée par un master de spécialisation destiné à des jeunes cadres en activité et à des étudiants. Les programmes accorderont une priorité aux compétences en gestion et en management permettant aux professionnels de maîtriser leur activité et ses évolutions. L’université intégrera aussi une composante recherche et communication, capitalisant et assurant la diffusion des innovations, techniques et organisationnelles, de tous les pays producteurs du continent.
L’université du coton se démarque des solutions classiquement adoptées par les écoles de formations classiques, son budget de fonctionnement sera proportionnel au nombre de programmes de formations réalisées. Dès lors les programmes annuels seront ajustés aux moyens disponibles et n’entraîneront pas charges récurrentes. Pour assurer dynamisme et pérennité à l’Université du coton, les initiateurs du projet mettent en place un schéma de type PPP (partenariat privé – public). Dans le cadre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) des conventions de financement avec des partenaires privés ont été signées.
L’étude de faisabilité a été réalisée par HEC-Paris avec la participation et le soutien de FARM et à partir de la demande et du cahier des charges établit sous la responsabilité l’AProCA. Un comité des fondateurs regroupant l’AProCA, FARM et HEC chargé de rendre opérationnel le projet a été formé en 2007.
Etude d’avancement : cliquer ici (pdf, 620 ko)
Des conventions de partenariat ont été établies avec l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso qui abritera l’Université du coton, l’ISM à Dakar (Institut Supérieur de Management) et l’ESCAA à Yamoussoukro (Ecole Supérieure de Commerce et d’Administration des Affaires) pour les associer à la mise en place de l’université du coton. Les premières formations seront organisées en septembre 2008. Elles porteront sur le leadership, le management des hommes et la stratégie d’une organisation professionnelle …
L’Université abordera d’abord la filière coton compte tenu de la place qu’elle occupe dans les agricultures africaines. Les revenus d’environ 20 millions de personnes en dépendent. Mais elle ambitionne à plus long terme de répondre aux besoins de la diversification des productions et le développement des autres filières.