L'Afrique a toujours faim

16 mai 2018
Hervé Lejeune, ancien conseiller agricole de Jacques Chirac, ancien directeur de cabinet de la FAO, professeur à l'IHEDREA et membre du Conseil d’administration de FARM.


Il y a cinq ans, dans « Un monde sans faim »[1], livre que je publiais après cinq années passées à la FAO, je  concluais : « La sécurité alimentaire est revenue en haut de l’agenda international depuis les « émeutes de la faim » de 2007-2008 sur fond de crise financière, de dérégulation des marchés et de démantèlement des politiques agricoles sous la pression de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Il y a urgence à agir. Pourtant, tous les débats internationaux sur la sécurité alimentaire mondiale demeurent très incantatoires, opportunistes et, en définitive, assez peu opérationnels. Dans le contexte budgétaire contraint des pays développés et face à des situations très diverses d’insécurité alimentaire, avec des pays en développement souvent ‘faiblement’ gouvernés à cause d’une importante corruption, les mesures et les programmes décidés pour lutter contre la faim dans le monde parviennent à des résultats très décevants même si des « success story » existent qui reposent d’abord sur des initiatives nationales ».




Je résumais mon propos en affirmant que nous pourrons nourrir le monde en 2050 si nous le voulons… « Pauvreté, corruption, catastrophes naturelles, guerres, gaspillage, inefficacité de l’aide au développement…Produire plus de nourriture n’est pas la seule voie pour être sûr de pouvoir nourrir neuf milliards de personnes en 2050 ». Les prévisions démographiques parlent aujourd’hui plutôt de 10 milliards de personnes en 2050. Peu importe, là n’est pas le problème essentiel.

Le même constat continue de s’imposer. Surtout, la situation ne s’est pas améliorée ces cinq dernières années en Afrique.

"L'Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde"[2] montre qu'en 2016, le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation chronique a augmenté, passant de 777 millions en 2015 à 815 millions en 2016 dans le monde. En Afrique subsaharienne la situation s'est fortement dégradée : la prévalence de la sous-alimentation atteint un taux alarmant de 22,7 % de la population en 2016. La situation revêt un caractère particulièrement urgent en Afrique de l’Est, où l’on estime que pas moins du tiers de la population est sous-alimenté : 33,9 % en 2016 contre 31,1 % l'année précédente. En chiffres absolus, l’Afrique est la seule région où le nombre d’enfants souffrant d’un retard de croissance a progressé, et la moitié de cette hausse est attribuable à l’Afrique de l’Ouest.

La grande majorité des personnes qui souffrent d’insécurité alimentaire et de sous-alimentation chroniques vivent dans des pays touchés par un conflit. C’est particulièrement vrai en Afrique : son indice de paix de 2017 s'effondre jusqu'à atteindre son niveau le plus bas de 2008, alors que des améliorations avaient été enregistrées entre 2011 et 2013.

Pour contribuer à résoudre cette question dramatique de la faim, l’agriculture africaine peut encore exploiter des marges de progrès importantes et réaliser de forts gains de productivité. Elle peut recourir à de semences plus performantes[3], développer de manière conséquente l’irrigation et utiliser des engrais pour améliorer ses rendements. Elle doit aussi pouvoir utiliser davantage de pesticides pour réduire ses pertes au niveau de la production. En plus de ressources en eau sous-utilisées, l’Afrique dispose d’un réservoir important de terres : environ 65 % des terres arables non cultivées dans le monde se trouveraient en Afrique. Ajoutons que le discours sur l’agriculture familiale qui serait pour certains, particulièrement en France, l’alpha et l’oméga du développement de l’agriculture en Afrique mérite d’être discuté. Ce modèle souvent assimilé à celui de la petite agriculture très sympathique (« small is beautifull ») a pourtant largement montré ses limites : faux emplois, économie de subsistance, pauvreté (75 % des pauvres dans le monde sont des ruraux). L’exploitation familiale sous- rémunère le travail quand elle le rémunère… et surtout, pour qu’elle n’aille pas dans le mur, il faudrait que sa productivité croisse plus vite que la démographie rurale.

Mais, au-delà, j’insistais en 2013 sur les facteurs non agricoles de l’insécurité alimentaire et je persiste à penser que techniquement nous savons comment nourrir 10 milliards de personnes. Le problème est ailleurs et relève plutôt de facteurs qu’il est juste possible d’évoquer rapidement dans ce blog : les conflits fonciers, notamment ceux liés à l’accaparement de terres par des entreprises étrangères avec l’aval des gouvernements, des entreprises de transformation agro-alimentaires trop peu nombreuses[4] et une logistique défaillante ou inexistante qui accroît les pertes après-récolte. De plus, en dépit de discours martiaux, de nombreux dirigeants africains négligent le secteur agricole ; ce qui se traduit par la faiblesse des investissements publics en faveur de l’agriculture mais aussi, plus globalement, par une forme de mépris dans lequel la classe politique et les « élites » tiennent l’agriculture et le monde rural qui sont loin des centres de décision. Enfin, la question de la lutte contre la corruption est déterminante : « 148 milliards de dollars sont drainés hors du continent par diverses formes de corruption, ce qui représente environ 25 % du PIB moyen de l’Afrique », indique Vera Songwe, secrétaire de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique. Si l’on ajoute à cela les 15 points de richesse que font perdre les conflits, on voit que des marges de financement du développement de l’économie africaine, dont l’agriculture, sont possibles[5].

L’aide publique au développement est aussi questionnée face à ces situations parce que les donateurs ne semblent pas donner la plus grande priorité à la résolution des causes profondes des conflits et des évasions de capitaux. Le discours sur la lutte contre le réchauffement climatique ne devrait pas occulter ces autres réalités immédiates.

L’Afrique a des atouts pour développer son agriculture et répondre au défi de sa sécurité alimentaire, même si sa dépendance aux marchés mondiaux devient structurelle au regard des perspectives démographiques sur le continent. Elle peut faire sa « révolution agricole ». C’est possible car certains pays ont montré la voie du progrès par des investissements publics importants dans l’agriculture et des aides directes aux producteurs. Ce sera surtout possible si une « bonne gouvernance » parvient à s’installer. C’est à ce prix que l’Afrique sera peut-être, comme certains le prédisent, une nouvelle puissance agricole au milieu du siècle.


 

[1] « Un monde sans faim : nous pourrons nourrir le monde en 2050 », Hervé Lejeune, Editions L'Harmattan, 2013.

[2] FAO, FIDA, OMS, PAM et UNICEF. 2017. L’État de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde 2017. Renforcer la résilience pour favoriser la paix et la sécurité alimentaire, Rome, FAO.

[3] Au Malawi, en Zambie et au Zimbabwe des variétés de maïs OGM tolérantes à la sécheresse sont maintenant sur le marché. Certaines d’entre elles sont également améliorées sur le plan nutritionnel (vitamine A, richesse en zinc).

[4] Ainsi, l’Afrique produit 75 % du cacao mondial mais ne perçoit que 2 % des 100 milliards de dollars par an générés par le marché du chocolat. 

[5] Oxfam international estime que les conflits armés réduisent l'économie de la "nation africaine" de 15 % ("Les milliards manquants de l'Afrique", IANSA, Oxfam international et Saferworld, 2007).


12 commentaire(s)
Homo homini lupus est.
Il y a partout des brèches aux loups. Plus il y a d'enfants plus ils accourent. Un milliard de plus n'est pas un problème technique de production mais de reproduction, éthique, politique,.....
Ecrit le 17 mai 2018 par : jm bouquery bouquery@noos.fr 3553

No comments. It is a very good approach and I completely agree. In Africa, the food insecurity it is an essentially a politic problem and not technical. I think all informed stakeholders know that mas the problem remain and I can't see any evolution on that.
Thank you Augusto Manuel Correia
Ecrit le 17 mai 2018 par : Augusto Manuel Correia correiagmanuel@gmail.com 3554

Bonjour,
Que cela fait plaisir de lire ce genre d'analyse qui ne sombre pas dans le politiquement correct (small is beautifull, etc.). Je suis acteur agricole en Afrique, principalement en Côte d'Ivoire où j'ai une société qui est le 3e producteur d'huile de palme. Non seulement mes compatriotes français me considèrent comme un accapareur de terres mais en plus, pour eux, ma production est diabolique. Alors qu'il est impératif de promouvoir le palmier à huile si nous voulons que l'Afrique arrive un jour à l'autosuffisance alimentaire en huile. Le palmier est le moyen qui utilise le moins de terres et d'intrants pour produire de l'huile... Avant d'être propriétaire terrien en Afrique, j'étais banquier en Afrique de l'Ouest, j'ai monté un groupe bancaire dans les années 1980 que je possédais à 100%. C'est dire si j'ai été confronté au fléau qu'est la corruption. Pourtant, je suis passé entre les gouttes et j'ai réussi à prospérer sans avoir recours à ces pratiques. Je ne prétends pas que mon cas puisse se généraliser, mais je prétends qu'il est possible de développer une agriculture en Afrique malgré la corruption endémique. Cela suppose une vraie révolution des idées en occident. Est-ce possible ? Je n'ai pas la réponse. Ce n'est pas la corruption qui explique la sous productivité des ruraux africains, il est possible d'améliorer cette productivité mais il ne faut pas s'attendre à des miracles, ce ne sont pas les petits agriculteurs africains qui nourriront l'Afrique de demain, ils ne nourrissent déjà pas celle d'aujourd'hui... Encore merci pour votre article intéressant. Avec toute ma considération. Rémy BAYSSET
Ecrit le 17 mai 2018 par : BAYSSET remy.baysset@bluewin.ch 3555

Le sujet est intéressant, vu qu'il touche un aspect fondamental du développement durable de l'Afrique: la sécurité alimentaire. La faim en Afrique a une racine profonde, marquée par deux facteurs prépondérants: la transition agricole et le développement des échanges intra-africaines. Celle-ci peine malheureusement à y devenir une réalité. Le véritable frein à cette transition agricole reste le développement de l'agro-industrie. Le développement de l'agro-industrie serait la clé de l'assurance de la sécurité alimentaire durable de l'Afrique. Sinon, aujourd'hui il y a des spéculations agricoles qui sont produites à foison, mais qui sont perdues du fait du manque de la transformation agro-industrielle. C'est le cas de la tomate, l'orange et la mangue; des spéculations très favorisées par les conditions agro-écologiques d'Afrique. La valeur alimentaire de ces spéculations demeure très faiblement exploitée. En l'absence de l'agro-industrie, les pertes post-récoltes de la transformation des produits agricoles sont énormes: 15-30%. Les échanges intra-africaines demeurent aussi trop faibles: environ 10-15%. Cette situation ne valorise pas nombre de produits agricoles abondantes par endroit et déficitaires ailleurs. C'est le cas de la banane plantain et du riz, même si ici, il faut bien accroître encore la productivité et la production.
Ecrit le 17 mai 2018 par : Dr Emile N. Houngbo enomh2@yahoo.fr 3556

Silence ? Allons plus loin ! Nos âmes sont bonnes sinon nos consciences . Secouons les.
Nos mots et nos idées, nécessaires, de multiforme "sécurité alimentaire", sont-ils suffisants, à la hauteur et dans la nature des objectifs fixés et obstacles justement relevés ? La question est-elle "d'alimentation rationnelle", zootechnique ? Ou de gestion géomilitaire bien comprise sinon d'humanisme radical ? Comme l'auteur le souligne notre imagination de solutions n'est-elle pas engluée dans des représentations locales, inadéquates (travail, famille,...) qui font mentir la terre et désespérer la ville là où elles sont ? Que l'Afrique et d'autres développent leurs capacités alimentaires, énergétiques, industrielles.... Foin de " puissance agricole", terme du vieux monde ! Fraternellement. jm bouquery
Ecrit le 17 mai 2018 par : jm bouquery bouquery@noos.fr 3557

Bonjour, je suis en complet désaccord avec vos propositions pour améliorer la productivité agricole : augmenter les engrais et pesticides et réduire l'agriculture familiale et les petites exploitation.
Souhaitez-vous que l'Afrique fasse la même erreur que l'Europe alors que nous avons enfin compris que les intrans et les machines ont entraîné l'appauvrissement des sols et la dépendance à l'égard des financements et des fournisseurs ! L'Afrique a deux raisons supplémentaires d'éviter l'erreur dans laquelle vous souhaitez la pousser : 1/ La nécessité de réduire l'exode rural afin d'éviter le gâchis des métropoles au plan social et environnemental dans un contexte de manque d'investissement dans les infrastructures (pauvreté et coût de l'argent oblige). 2/ Le besoin de créer des emplois et de baser l'activité sur le travail plutôt que sur le capital d'autant que le réservoir de compétences agricoles est important et qu'il serait irresponsable de le tarir par un recours à une forte division du travail. Vos propositions répondent au besoins à court terme de l'Occident (améliorer son activité et faire entrer l'Afrique dans sa sphère) et peut-être une réduction ponctuelle de la faim. Mais elles vont à l'encontre de l'intérêt de l'humanité à plus long terme (préserver les territoires, la biodiversité, les cultures vivrières et les circuits courts, etc.) et augmente les risques de faim pour le plus long terme. Cela me confirme dans mon analyse sur le manque de pertinence et surtout d'objectivité des experts des grands organismes qui consomment des budgets considérables pour des résultats sans cesse décevants. Bien cordialement Patrick CHEVALIER/économiste
Ecrit le 17 mai 2018 par : CHEVALIER Patrick chevalier.patrick1@gmail.com 3558

Le problème principal est celui de l'éducation, et d'une formation technique - équivalents des cap, "bac pro", ainsi que d'un encadrement plus strict:ex: déforestation par les habitants eux-mêmes le long des cours d'eau pour le bois de "cuisine",manque d'entretien des matériels,etc. Rappelons le vieux proverbe: ne pas donner à manger, mais fournir des cannes à pêche avec la manière de s'en servir........ c'est ainsi que des zones fertiles sont retournées au désert......
Les "colons" sont peut-être à l'origine de la latérisation dans certains pays, mais on connait maintenant comment y remédier. les dons permettent peut-être de se donner bonne conscience, mais leur effet immédiat est de pousser à la dépendance et de pousser à la corruption.
Ecrit le 17 mai 2018 par : mmboidot@yahoo.fr 3559

Bravo, et félicitations à l'auteur pour cet article sans complaisance et sans référence au "politiquement correct". Nous avons besoin de telles contributions !
Un point de désaccord (mineur) : Je ne partage pas la défiance de l'auteur vis à vis de "l'exploitation familiale". Sans doute a t il raison de dire que le slogan correspondant a pu servir d'alibi pour ne rien faire. Mais en même temps, il n'y a que peu de raisons de promouvoir les "grandes exploitations" dans lesquelles une bureaucratie plus ou moins lourde absorbe une grande partie des gains de productivité. En réalité, il est tout à fait possible en agriculture d'avoir des exploitations relativement petites, mais intensives en capital (engrais, semences, machines, etc... , justement ce qui manque!). C'est sur ce type d'exploitation que se sont bâtis les excédents agricoles des pays développés... Une addition : évidemment, le problème démographique est aigu. On peut songer à le régler "à la chinoise", en utilisant le bâton pour limiter les naissances... Mais il y a une autre méthode qui a aussi fait ses preuves : enrichir les pauvres... De fait, tous les démographes sont d'accord pour dire, comme Malthus, que les pauvres se reproduisent à un rythme excessif... Mais, à la différence de Malthus, ils ajoutent en général que cette tendance tend à disparaitre dès que les gens s'enrichissent, au point parfois que cela pose des problème de sous population (voir le Japon, et d'autres pays similaires) ... alors, pourquoi ne pas essayer ?
Ecrit le 17 mai 2018 par : Jean-Marc Boussard jmarc.boussard@orange.fr 3560

Les facteurs non agricoles tels que soulevés sont effectivement très pénalisants pour la sécurité alimentaire . Plus particulièrement, la perception des enjeux est trop faible vis à vis des pertes liées à la défaillance de la logistique post -récolte et ce au niveau de toutes les parties prenantes et à différents stades de la chaine logistique nécessaire . Trop souvent les efforts et même les aides de toutes sortes portent sur l'amélioration de rendement agricole et de productivité mais les améliorations de rendement augmentent encore plus les pertes post -récolte, à un niveau supérieur au taux d'amélioration du rendement obtenu . Les unités de transformation souffrent aussi de cette défaillance de la logistique en amont de leur production d'où leur insuffisance comme indiqué dans cet article. Je partage le point de vue par expériences ne serait ce que pour se faire entendre et comprendre au niveau des visions à propos de cette problématique et les politiques d'investissements en conséquences, message que j'ai tenu à maintes occasions en tant qu'expert en développement et présidente de l' ONG APROMO Madagascar
Ecrit le 21 mai 2018 par : PERLIVE RAHAGA RABENITANY cab.lacion@gmail.com 3563

Visiblement le débat n'est pas clos avec les chevaliers blancs du "long terme" de "l'humanité", quand les économistes seront morts.
Ecrit le 23 juin 2018 par : j-m bouquery 3588

Une fois de plus, FARM défend l'agro-industrie alors que cette formule est remise en cause en Europe et que nous cherchons les moyens d'en revenir sans laisser trop d'agriculteurs sur le carreau.
Les meilleurs agronomes comme Marc Dufumier ont démontré ces erreurs (voir malbouffe au nord, famine au sud. L'un de vos contributeurs qui exploite le palmier à huile en Côte d'Ivoire se réjouit de vos affirmations déclarant l'agriculture familiale comme relevant du politiquement correct ! A quand un débat franc, détaillé, argumenté sur cette alternative décisive et vitale pour l'avenir de la planète ? Les aspects suivants doivent être abordés de manière réaliste : - production et contribution à l'alimentation - qualité alimentaire et santé publique - préservation des sols - équilibres écologiques et biodiversité - limitation des changements climatiques et pluviométrie - gestion des ressources en eau - limitation de l'exode rural si coûteux - création d'emplois - revenus des paysans - limitation de la spéculation foncière dans les zones rurales et urbaines Bref un travail d'inspiration scientifique et non idéologique comme cet article qui, finalement, réclame plus de moyens mais recommande de les affecter au service de ceux qui profitent déjà de la mane de l'aide au développement : les intermédiaires, les financiers, les fournisseurs d'intrans Bien cordialement
Ecrit le 6 août 2018 par : CHEVALIER Patrick chevalier.patrick1@gmail.com 3621

Parlons franc et sérieux pour les peuples en cause, et FARM mérite au moins ça .
" les aspects suivants" ! Pour une "inspiration scientifique" !! La dynamique du système ne pourra que suivre !!! Les vilains "intermédiaires" et compagnie "je m'en charge, protégez moi" des "meilleurs agronomes"..... Changer un monde c'est autre chose que sauver les sables de Casamance. Vous souhaitant une bonne expiration idéologique.
Ecrit le 28 septembre 2018 par : jm bouquery 3636

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