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Sécurité alimentaire : un enjeu global

La présidence française du G20 est une occasion historique de replacer la question de la sécurité alimentaire au plus haut niveau. La flambée des prix des denrées alimentaires en 2008 avait conduit à l’apparition d’« émeutes de la faim » dans les pays en développement, incitant notre pays à proposer une régulation internationale du cours des matières premières. Publiée conjointement avec la Fondation pour l’innovation politique, la note La sécurité alimentaire : un enjeu global propose des solutions pour relever les défis agricoles auxquels la planète est confrontée. Son auteur, Bernard Bachelier, rappelle qu’au-delà du contrôle des prix, il est indispensable de relancer la production par l’investissement, notamment dans les pays en voie de développement.

- Téléchargez la note (pdf, 410 ko)

Résumé

A l’heure où la France prend pour un an la présidence du G20, la question de la sécurité alimentaire est plus que jamais d’actualité. En 2008, la flambée des prix des denrées alimentaires avait conduit à l’apparition d’« émeutes de la faim » dans les pays en développement. Les mauvaises récoltes et la spéculation ne suffisent pas à expliquer ces évènements dramatiques, qui trouvent leurs racines dans l’évolution des politiques agricoles depuis une vingtaine d’années. Dans les pays les plus pauvres, la réduction de l’effort budgétaire en faveur de l’agriculture, le maintien des prix à bas niveau et l’abandon de la politique d’augmentation des rendements ont freiné le développement des agricultures locales et développé le risque d’insécurité alimentaire. Face à ces défis, malgré les déclarations de principe de la communauté internationale, peu d’initiatives concrètes ont été prises, notamment de la part de l’Union européenne.

Afin que les 9 milliards d’êtres humains qui peupleront la planète en 2050 puissent se nourrir, il est indispensable de relancer les investissements dans la production vivrière. Cela passe par la redéfinition des politiques agricoles, en vue d’une augmentation des rendements et de la productivité, par une meilleure commercialisation des produits sur les marchés régionaux et enfin par une structuration des filières de production. Les financements extérieurs, qu’ils proviennent de la solidarité internationale ou du secteur bancaire doivent être amplifiés. Loin de res- susciter l’agriculture d’Etat, la présidence française du G20 est l’occasion de replacer la question de la sécurité alimentaire au plus haut niveau.

Publié le : 15 décembre 2010

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