L’ONG Eau Vive, avec le soutien de l’Agence de l’Eau Seine‐Normandie (AESN), de la Fondation FARM, du Ministère français des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), et du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), a réalisé en 2009 une étude sur l’assainissement rural dans 4 pays de la zone sahélienne : le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Sénégal.
L’objectif de l’étude est de cerner d’une part les freins et obstacles à la diffusion des équipements d’assainissement et d’autre part d’identifier les conditions favorables au développement à grande échelle de l’assainissement autonome en milieu rural au Sahel.
1. Synthèse de l’étude (pdf - 986 Ko)
2. Rapports pays
Burkina Faso (pdf - 1,2 Mo)
Mali (pdf - 2,6 Mo)
Niger (pdf - 1,5 Mo)
Sénégal (pdf - 2,3 Mo)
Billy Troy, Fondation FARM - billy.troy@fondation-farm.org
Christian Houdus, Eau Vive - christian.houdus@eau-vive.org
En Afrique subsaharienne, 2 personnes sur 3 ne disposent pas d’installations sanitaires améliorées. En milieu rural, cela concerne plus de 400 millions de personnes.
Le manque d’assainissement est cause chaque année d’épidémies et de milliers de décès qui auraient pu être évités, en particulier chez les enfants. Les maladies dues à un assainissement insuffisant engendrent l’absentéisme à l’école et au travail, ce qui représente des pertes importantes à l’échelle d’un pays.
L’accès à un assainissement de qualité est une condition nécessaire pour garantir la dignité des populations et contribuer au développement des pays.
L’Afrique et la communauté internationale ont prévu d’atteindre en 2015 un taux de couverture en assainissement de 63 %. Deux personnes sur trois auraient alors accès à un équipement sanitaire amélioré.
Mais comment relever ce défi ? La trajectoire actuelle montre que l’objectif fixé ne sera pas atteint en 2015 … mais en 2080. En milieu rural, tous les projets et programmes réunis ne réalisent chaque année que 10 % des équipements qui seraient nécessaires pour atteindre l’objectif.
Et pourtant ! Les techniques d’assainissement sont relativement simples et connues. Et les efforts sont nombreux et diversifiés : ceux de la population et des Etats africains, des populations migrantes, des organismes de coopération.
Alors, où sont les obstacles ? Et où sont les atouts ? Comment promouvoir l’hygiène et l’assainissement pour tous en milieu rural, à un rythme soutenu et à un coût abordable ?
Pour tenter de répondre à ces questions, Eau Vive a engagé en 2009, avec le soutien de l’Agence de l’Eau Seine Normandie (AESN), de la Fondation pour l’Agriculture et la Ruralité dans le Monde (FARM), du Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP), et d’une contribution du Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (MAEE), une large étude sur 4 pays : Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal.
Elle comprend un état des lieux pays par pays, et les résultats d’enquêtes menées auprès de 3.400 ménages et acteurs en milieu rural.