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Les nouvelles quotidiennes depuis le stand de FARM au SIA 2010

Les nouvelles quotidiennes du SIA 2010 depuis le stand de FARM. Toute l’équipe sera heureuse de vous accueillir, n’hésitez pas à venir sur le stand !

Vous pouvez également suivre les nouvelles du stand et des conférences en direct sur Follow FondationFARM on Twitter

Mercredi 3 mars : rencontre "Sécurité alimentaire, au delà de l’urgence"

table ronde CdP

À l’occasion de la parution du dernier numéro de la revue "Courrier de la planète", FARM et la rédaction de la revue ont organisé une rencontre débat sur les thématiques liées à la sécurité alimentaire. La rencontre a rassemblé plus de 50 personnes sur le stand de FARM au SIA. Elle était animée par le rédacteur en chef de "Courrier de la planète", Damien Conaré et a réuni quatre intervenants : Arlène Alpha du GRET, Lionel Guezodjé, agriculteur partenaire de FARM au Bénin, Sujiro Seam, du ministère des affaires étrangères et européennes (MAEE), et Bernard Bachelier, de FARM. 

Tout d’abord, un rapide cadrage de la question de la sécurité alimentaire. Pour assurer la sécurité alimentaire, il faut assurer la disponibilité des produits (une production suffisante), l’accès à l’alimentation (des revenus permettant d’acheter les aliments), la qualité nutritionnelle des aliments et la stabilité des approvisionnements tout au long de l’année.

Différents éléments ont été détaillés par les intervenants :
- le manque d’investissements dans l’agriculture vivirière d’Afrique de l’Ouest, pourtant indipsensables pour assurer une augmentation de la production et donc la lutte contre l’insécurité alimentaire, reste un des principaux facteurs bloquants. Il est important de donner aux agriculteurs les moyens d’investir dans leurs outils de production ;
- le renouvellement de la façon de penser les questions de sécurité alimentaire au niveau de la communauté internationale est en cours. Le MAEE participe à ce renouvellement par la promotion de la mise en place d’un Partenariat mondial pour la sécurtié alimentaire. Il pousse à la coordination des bailleurs de fonds et à la mise en place d’un panel d’experts, sur le modèle du GIEC, pour étudier les questions de sécurité alimentaire, ainsi qu’à une augmentation des moyens financiers pour lutter contre l’insécurité alimentaire ;
- Arlène Alpha rappelle que suite aux réformes de la politique agricole commune européenne, les effets des subventions européennes sur les pays du Sud ont beaucoup baissé mais restent présents.
- Lionel Guezodjé détaille la situation du Bénin. Ce pays ne connaît pas de graves soucis de sécurité alimentaire mais au niveau des producteurs, des efforts sont en cours pour la structuration des filières et l’amélioration de la productivité, y compris pour faire face à la concurrence des importations.


Mardi 2 mars

Table ronde Courrier

Sur le stand de FARM au SIA, la journée de mardi a été à l’enseigne des réunions de travail et des échanges avec le grand public. En particulier, les agriculteurs nigériens et les représentants du réseau des chambres d’agriculture du Niger ont détaillé la situation agricole de leur pays aux partenaires français. En 2010, la période de soudure semble commencer plus tôt que les années précédentes pour les 2,7 millions de ménages qui risquent de se trouver en situation d’insécurité alimentaire. L’enjeu pour les organisations de producteurs est la structuration en organisations professionnelles pour arriver à améliorer les conditions de commercialisation de leur production. En fin d’après-midi, Soumabéré Dioma et François Traoréont pu être présentés au ministre franÃçais de l’alimentation, de l’agriculture et de la peche, M. Bruno Lemaire, lors de son passage dans le hall 3.


Lundi 1er mars : conférence de Copenhague à Dédougou

L’agriculture africaine, oubliée des négociations climat ?


La conférence L’agriculture africaine, oubliée des négociations climat ? s’est tenue de 10h à 13h au Salon International de l’Agriculture. Elle a rassemblé plus de 100 personnes intéressées par les thématiques du développement agricole et du changement climatique. Les débats ont été animés par le journaliste Stéphane Paoli, voici les principaux points qui en ressortent.

Les négociations de Copenhague ont abouti à un texte qui n’est pas contraignant juridiquement mais qui est présenté comme « politiquement significatif » par Emmanuel Guérin de l’IDDRI. En effet ce texte n’a pas été endossé par la conférence des parties. Il a été rédigé par 28 chefs d’Etat, notamment ceux des Etats Unis et des pays émergents. Les principaux contenus de cet accord extrêmement succinct sont les engagements de limiter la hausse des températures de 2°C d’ici 2050 (la période de référence n’étant pas explicitée) et de débloquer, d’ici 2012, 30 milliards de dollars, provenant aussi bien de sources publiques que privées, pour la mitigation et l’adaptation au changement climatique. Cet accord ne mentionne pas spécifiquement l’agriculture. Un court texte sur l’agriculture avait été discuté par les négociateurs pour être annexé au traité qui n’a finalement pas été signé. Les intervenants rappellent en outre que le sujet agricole n’est apparu qu’en 2008 dans les négociations climat.

Les négociations ont influencé la façon de penser le développement car désormais les choix économiques doivent tenir compte des conséquences du changement climatique. De nouveaux modèles économiques de développement plus durables doivent ainsi être définis. Jean-Yves Grosclaude, de l’AFD, souligne qu’il est du ressort des bailleurs de fonds de les initier et d’assurer qu’ils soient à la fois moins consommateurs d’énergie et rentables pour les acteurs économiques.

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Tiemoko Sangaré, ministre de l’environnement et de l’assainissement du Mali

L’Afrique a réussi à parler d’une seule voix aux négociations, malgré les intérêts divergents au niveau du continent. D’après le Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement du Mali, Tiemoko Sangaré, l’Afrique soutient et adhère à l’accord de Copenhague, tout en demandant fermement le maintien d’engagements de réduction des émissions contraignants sous le protocole de Kyoto. A l’échelle du continent africain, l’enjeu majeur est l’adaptation, bien avant la réduction des émissions. Toutefois, les financements manquent : malgré le fait que l’Afrique soit la plus touchée par les effets du changement climatique, elle ne bénéficie que de 2% des financements dégagés par le mécanisme de développement propre (MDP) instauré par le protocole de Kyoto.

D’après Christian de Perthuis, économiste à l’université Paris Dauphine, une partie de ces financements peut être issue des mécanismes économiques du marché du carbone qui permettent de coupler efficacité et équité dans la lutte contre le changement climatique. Toutefois, l’intégration de l’agriculture dans ce marché nécessite une « agrégation » des exploitations agricoles afin de constituer une offre de crédits carbone suffisante. Enfin, Bernard Bachelier, de FARM, rappelle que l’enjeu de la préservation de l’environnement n’est pas incompatible avec l’augmentation de la production nécessaire pour assurer la sécurité alimentaire de l’Afrique.

Conférence « Systèmes de production durables »

FARM a organisé la conférence « Systèmes de production durables en Afrique de l’Ouest : quels rôles pour les organisations professionnelles agricoles ? ». Cette conférence avait pour objectif de discuter les conditions de la durabilité environnementale des systèmes de production en Afrique de l’Ouest et le rôle des organisations professionnelles agricoles dans ce défi.


La table ronde, animée par Bernard Bachelier, directeur de FARM, réunissait Patrick Dugué (Cirad), Soumabéré Dioma (UGCPA – organisation agricole du Burkina), René Billaz (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières) et Hervé Lejeune (FAO).

Les priorités en matière d’impact environnemental pour l’agriculture en Afrique de l’Ouest ont été rappelées : fertilité des sols, qualité et disponibilité en eau, bois et énergie, biodiversité.

Le rôle des organisations professionnelles dans ce défi a été discuté. Ces organisations sont confrontées à des contraintes importantes. En particulier, il est mis en avant que les actions sur la dimension environnementale ne peuvent fonctionner qu’au sein d’organisations structurées avec lesquelles les agriculteurs acceptent de s’engager.

Il a été rappelé que plusieurs pratiques existent et sont disponibles pour développer les exploitations en minimisant l’impact environnemental : modèles de développement de l’aviculture, intégration agriculture – élevage, gestion du ruissellement (demi - lunes), agro- foresterie.

Les appuis aux organisations professionnelles doivent être conçus comme multi-échelle et multi- acteurs : gestion du court et long terme dans les exploitations, place de l’élevage, gestion des territoires, appuis économiques.


Samedi 27 février : ouverture du stand de FARM au SIA

Le Salon International de l’Agriculture a ouvert ses portes au Parc des expositions à Paris. Le stand de FARM se trouve dans le hall 3, allée D, emplacement 83.

Des ministres africains sur le stand de FARM

Dès le début de la matinée, Bernard Bachelier, directeur de FARM, a accueilli sur le stand des délégations africaines. Plusieurs ministres ont échangé sur la situation agricole de différents pays d’Afrique de l’Ouest avec FARM et ses partenaires présents sur le stand : le ministre de l’agriculture du Congo Brazzaville, le ministre du Cameroun et une délégation snégalaise.

De nombreux partenaires de FARM présents au SIA

Dès l’ouverture du Salon, FARM a accueilli ses partenaires africains : Soumabéré Dioma, secrétaire exécutif de l’UGCPA/BM, François Traoré, président de l’AProCA, les représentants de l’ARID et du CNCR. Les échanges avec le public et les réunions de travail concernant les projets vivriers que mène FARM ont pu commencer. Les partenaires de FARM seront présents sur le stand tout au long du SIA pour échanger avec le public et présenter leurs projets. Ils participeront lundi aux conférences que FARM organise et interviendront en particulier lors de la rencontre Systèmes de production durables en Afrique de l’Ouest : quels rôles pour les organisations professionnelles agricoles ?

Publié le : 9 mars 2010

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