La première formation de l’Université du coton a eu lieu du 8 au 12 septembre, à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso. Elle a été un succès en réunissant 43 participants de 13 pays producteurs de coton d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La formation, animée par des enseignants de l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso et des enseignants d’HEC, a porté sur la stratégie d’une organisation professionnelle et sur le leadership. Elle se poursuivra en janvier 2009. Ces fomations répondent à la demande de l’AproCa ; elles permettent aux leaders des organisations de producteurs de coton de mieux maitriser le marché et d’intégrer dans la stratégie de développement de leur filière les innovations techniques - nouvelles manières de produire et nouveaux produits - managériales et organisationnelles.
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Une quarantaine de dirigeants et techniciens des organisations professionnelles de producteurs de 13 pays cotonniers (francophones, anglophones et lusophone) d’Afrique de l’ouest et du centre sont venus à Bobo Dioulasso, au cœur du bassin cotonnier, pour cette première formation de l’Université du coton du 8 au 12 septembre 2008.
Le Ministre de l’Enseignement professionnel du Burkina Faso, Maxime Somé, a ouvert ce premier séminaire au sein de l’Université Polytechnique (UPB) de Bobo Dioulasso. Le Ministre a rappelé qu’au moment où l’agriculture était au centre des préoccupations des responsables politiques, l’Université du coton innove en apportant une nouvelle approche de la formation des leaders agricoles et du partenariat Nord - Sud. Par ailleurs, pour le Président de l’UPB, Hamidou Boly, l’Université du coton fait entrer les producteurs de coton dans l’économie de la connaissance.
A l’ouverture de cette première formation, le Directeur de FARM, Bernard Bachelier, déclare « Ainsi, un rêve se concrétise. Ce jour dont nous avons rêvé est enfin arrivé ». Cette initiative permettra de porter l’ambition du Président de l’AProCA, François Traoré : « Dorénavant les marchés conditionnent notre revenu, la pérennité de nos exploitations agricoles et nos sociétés cotonnières. Il y va de notre responsabilité de prendre en charge le futur du coton africain avec les acteurs concernés. Personne ne le fera à notre place… ».
La formation de 5 jours a porté sur la stratégie d’une organisation professionnelle, le leadership et le management des hommes. La pédagogie participative a favorisé les échanges d’expériences et la réponse aux besoins des agriculteurs africains. Des engagements personnels ont été pris par chacun des participants. Ils feront l’objet d’un suivi.
L’équipe pédagogique a mobilisé deux professeurs de HEC – école de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris (CCIP) et deux professeurs de l’Institut de Développement Rural de l’Université Polytechnique de Bobo Dioulasso.
L’objectif est de doter de compétences managériales les dirigeants et les cadres des filières cotonnières afin qu’ils :
Les dirigeants et cadres des filières cotonnières pourront faire face aux défis de la compétitivité sur le marché international, de la valorisation du coton, des réformes des filières, de l’accès aux moyens de production et la durabilité des systèmes de production...
La formation continue vise en premier lieu les dirigeants des organisations professionnelles des filières cotonnières : Les élus et cadres salariés de l’AProCA et des plateformes nationales membres, soit environ 200 personnes,
Les élus et salariés des unions régionales et départementales soit environ 600 personnes,,
Les dirigeants et cadres des compagnies, sociétés cotonnières et autres acteurs économiques,
Les cadres des administrations nationales chargées des questions cotonnières…
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