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Etat des lieux des initiatives de différenciation du coton africain (le cas du Burkina Faso) : étude de Lamine Diallo

Au cours des deux dernières décennies, les filières cotonnières africaines se sont profondément réformées. Les producteurs de coton se sont érigés en acteurs économiques autonomes au travers de la mise en place d’organisations professionnelles locales, puis nationales. En 2004, celles-ci se sont regroupées au niveau de l’Afrique de l’Ouest et du Centre au sein de l’AProCA. Les règles ont radicalement changé désormais, les producteurs devant arbitrer entre différents choix techniques et économiques, manager des ressources et des compétences, gérer les risques : prévoir et anticiper dans un environnement incertain. Dans ce contexte l’expansion rapide de nouveaux marchés offre aux agricultures cotonnières africaines des opportunités de développement à saisir. Les industries textiles sont interpellées par les consommateurs sur leur responsabilité sociale et environnementale. Elles cherchent à développer une gamme de produits se différenciant par sa faible empreinte environnementale et sa prise en compte des aspects sociaux.

Les organisations professionnelles cotonnières doivent se positionner pour pénétrer ces nouveaux marchés à valeur ajoutée ; les filières africaines doivent mettre au point et commercialiser des produits fournissant au consommateur des services nouveaux et améliorés. Les acteurs des filières cotonnières doivent choisir quel part respective dans leurs stratégies de développement donner :
- aux marchés de masse, par des politiques de qualité se différenciant du coton conventionnel par un label offrant aux filateurs une garantie de qualité de la fibre (longueur, couleur, etc.) sans contamination par des corps étrangers (débris végétaux, polypropylène, etc.), ou par un label d’origine géographique de la production de coton valorisant une qualité particulière liée à un terroir et à son mode de production : par exemple, un coton africain respectueux de l’environnement produit par des exploitations familiales faiblement mécanisées et très peu consommateurs d’intrants non renouvelable (carburant, engrais et pesticides).

- et aux marchés de niche à haute valeur ajoutée : le coton biologique et le coton équitable offrant au consommateur un produit issu d’un mode de production soucieux de l’environnement et des impacts sociaux ;

Autant de questions auxquelles l’étude de Lamine Diallo : « Etat des lieux des initiatives de différenciation du coton africain - le cas du Burkina Faso » apporte des éléments de réponse à partir de l’expérience du Burkina Faso.

Documents à télécharger :
- Télécharger le dépliant de l’étude (pdf, 820 ko)
- Télécharger le résumé de l’étude (30 pages, pdf, 1,1 Mo)
- Télécharger l’étude complète (pdf, 5 Mo)

Publié le : 17 octobre 2008

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