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Microfinance agricole : projet de termes de référence

GÉNÉRALITÉS

La Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde souhaite, en s’appuyant sur les savoir-faire diversifiés de ses fondateurs, contribuer à l’amélioration de la compétitivité de filières de production et de transformation de produits agricoles des pays en développement (PED), en particulier des pays les moins avancés (PMA), importantes pour leurs agriculteurs et leurs économies. C’est le thème du financement à l’agriculture qui est présenté ci-dessous.

L’accès au crédit rural est très difficile pour de nombreux opérateurs de ces filières, en particulier les petits producteurs et transformateurs, alors que ce service, le crédit, devrait être un outil essentiel.

Le crédit est l’une des composantes des services financiers ruraux qui recouvrent également l’épargne et l’assurance. La microfinance rurale, vu la relative modicité des montants et des services bancaires mis en œuvre, est l’une des façons d’accéder à ces services. Il s’y s’ajoute également des objectifs sociaux.

La population pauvre accédant actuellement au micro-crédit est évaluée à 100 millions de clients seulement, essentiellement urbains et périurbains, alors que les besoins concerneraient un milliard de personnes.

CONTEXTE

La microfinance s’est essentiellement développée dans le micro-crédit, lancé à une échelle nationale pour la première fois au Bengladesh en 1976 où il a joué un rôle décisif dans le développement. Il a gagné depuis beaucoup d’autres pays, tant du Sud que du Nord. Cet outil de lutte contre la pauvreté, les inégalités et la précarité s’adresse à ceux qui n’ont pas accès aux systèmes bancaires classiques. Il est encore peu opérationnel en milieu agricole, défavorisé par sa dispersion et son isolement dans l’espace ainsi que par son niveau insuffisant d’organisation professionnelle.

La microfinance, que certains apparentent à l’économie solidaire, suscite de nombreux débats, controverses et divergences. Cependant, les Nations Unies ont déclaré l’année 2005 « Année internationale du Microcrédit », ces techniques de financement faisant partie des « Objectifs de Développement du Millénaire » (OMD) pour réduire la pauvreté de 50% à l’horizon 2015.

Si l’on considère que l’exclusion financière n’est pas seulement la conséquence, mais aussi la cause de la pauvreté du fait des obstacles à l’entreprise d’activités génératrices de revenus, les services financiers ne sont pas non plus la panacée du développement mais seulement un service d’accompagnement indispensable.

OBJECTIFS

L’accès aux financements est identifié comme une des priorités de FARM et de ses fondateurs. Ceci recouvre le micro-crédit, c’est-à-dire les prêts à court terme et de faible montant destinés aux agriculteurs et aux opérateurs de l’aval de la production pour financer leurs activités professionnelles, voire l’éducation et la santé de leur famille ou accéder à des biens et services essentiels, mais aussi l’accès au crédit agricole dans toutes ses composantes.

Les objectifs visés sont de faire des propositions innovantes pour la conception, l’évolution et l’expansion du crédit agricole dans les pays en développement. Il s’agit de faire connaître les expériences réussies, d’identifier les projets à soutenir, proposer des méthodes pour lancer ces nouveaux projets, professionnaliser ceux qui existent et indiquer les modalités de financements extérieurs ainsi que la forme d’intervention de FARM. 

IDENTIFICATION DES PRINCIPALES QUESTIONS

MÉTHODOLOGIE

Le groupe de travail sera préparé par un état des lieux. Il comprendra en particulier le Crédit Agricole S.A., FERT, Rabobank.

Cet état des lieux permettra d’appréhender la situation actuelle.

Les systèmes de crédit sont offerts par des :

Il s’agira de recenser d’une part les opérations qui fonctionnent et, d’autre part, celles qui connaissent des difficultés ainsi que les échecs de différentes natures.
Les freins au développement du micro-crédit rural seront analysés. Les modalités de fonctionnement seront également détaillées (statuts, organisation, adossement, qualification des agents, gestion, coût, taux pratiqués, rentabilité, échelle, solvabilité des emprunteurs, etc...).

De ce diagnostic devront sortir les questions-clés qui permettront :

Au final, l’étude débouchera sur :

Publié le : 7 juin 2007

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