Résumé :
Le coton est un enjeu capital pour les économies de l’Afrique sahélienne. Plus de dix millions de personnes en vivent. La disparition de ces filières cotonnières aurait de graves conséquences en termes de paupérisation des campagnes et d’exode rural. La crise cotonnière des pays africains producteurs frappe d’abord les ruraux qui en Afrique sont les populations les plus démunies. Cette crise est aggravée par le recours aux subventions de certains pays producteurs, en particulier des Etats-Unis, au mépris des règles du commerce international.
Le 16 mai 2003, quatre pays africains saisissaient l’OMC pour trouver une solution durable à la crise cotonnière. Cet ouvrage dresse un bilan de l’initiative coton. Avec elle, de nouvelles dynamiques ont émergé et posé les fondements d’une meilleure prise en considération des questions africaines dans la mondialisation. Au-delà du coton, cette initiative montre les limites d’une globalisation dont les effets positifs tardent à se matérialiser pour de nombreux pays du Sud. Les engagements des bailleurs de fonds ne se sont pas traduits dans les faits à l’exception de la coopération française. Une mobilisation d’ensemble est nécessaire pour donner aux producteurs de coton les capacités d’investissement pour maintenir leur compétitivité.
— Préface de son Excellence Amadou Toumani Touré, Président de la République du Mali,
— postface d’Erik Orsenna de l’Académie Française, Vice-Président de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM),
— sous la direction d’Eric Hazard.
(Editions Maisonneuve & Larose, 204 pages, prix : 16 €)
En partenariat avec : Enda, FARM, AProCA, ACA