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Débat : les enjeux pour une huile de palme durable en Côte d’Ivoire

En collaboration avec l’Association interprofessionnelle du palmier à huile de Côte d’Ivoire (AIPH), la fondation FARM a organisé un débat sur « les enjeux pour une huile de palme durable en Côte d’Ivoire », le 28 février 2019, au Salon international de l’agriculture de Paris.

La table ronde, modérée par Jean-Christophe Debar, directeur de FARM, a été ouverte par Coulibaly Minayaha Siaka, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture et du Développement rural de Côte d’Ivoire. Elle regroupait Abdoulaye Berete, secrétaire exécutif de l’AIPH ; Frédéric Amiel, chercheur à l’Institut du développement durable et des relations internationales (IDDRI) ; Christophe du Castel, spécialiste de la biodiversité à l’Agence française de développement (AFD), Véronique Sourdeval, directrice des achats à Cérélia et membre de l’Alliance pour la préservation des forêts ; et Michel Eddi, président-directeur général du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD).

Les intervenants ont souligné les défis considérables que doit relever la filière ivoirienne – et plus globalement africaine - du palmier à huile dans les prochaines décennies. Il s’agit, tout à la fois, de répondre à la demande alimentaire en forte croissance et d’augmenter le revenu des petits planteurs qui fournissent la majeure partie de la production, sans empiéter davantage sur les forêts, dont une grande part a déjà disparu.

La réponse passe notamment par une forte hausse des rendements, dans le cadre d’une intensification écologique fondée sur l’amélioration variétale et une adaptation des systèmes de production, favorisant en particulier l’agroforesterie. Le palmier mérite toutes les attentions car il fournit beaucoup plus d’huile par hectare que le soja ou d’autres oléagineux. De plus, pour lutter plus efficacement contre la déforestation, la politique sectorielle traditionnellement appliquée au cacao, à l’hévéa, au palme… doit faire place à une approche territoriale, conjuguant les efforts des différentes filières pour planifier l’utilisation des terres et mettre en valeur, de manière appropriée, leur potentiel de production.

Publié le : 5 mars 2019

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