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Colloque FARM, le 24 novembre 2017 - Partenaires ! Promesses et chausse-trappes de l’agriculture contractuelle en Afrique

Colloque international - FARM - Pluriagri
Le vendredi 24 novembre 2017, de 9h00 à 17h15, à l’OCDE
Partenaires ! Promesses et chausses-trappes de l’agriculture contractuelle en Afrique

Télécharger le programme

Télécharger la présentation de Paule Moustier, du CIRAD

Télécharger la présentation relative aux enseignements du groupe de travail "contractualisation" piloté par FARM

Télécharger le communiqué de presse

Rappel des objectifs du colloque

La contractualisation entre les producteurs agricoles et les entreprises d’amont et d’aval est souvent présentée comme une voie privilégiée de développement des agricultures du Sud. Elle permet, en théorie, de sécuriser débouchés et approvisionnements et de répondre plus étroitement aux demandes des consommateurs, tout en offrant aux petits producteurs un accès au marché.

Dans la pratique, l’agriculture contractuelle est mise en œuvre surtout dans les filières d’exportation et pour les productions qui doivent impérativement subir une transformation (lait, sucre, cacao…). Mais un nombre croissant de gouvernements, en Asie, en Afrique et en Amérique latine, ont mis en place, avec les bailleurs de fonds, des partenariats public-privé pour favoriser son extension.

La contractualisation n’est pas une fin en soi ni la seule voie de développement de l’agriculture. Elle ne peut être bénéfique aux différents partenaires et à la collectivité que si certaines conditions sont réunies, permettant d’améliorer les performances économiques, sociales et environnementales des chaînes de valeur. Le colloque vise à explorer les prérequis nécessaires à la réussite de l’agriculture contractuelle en Afrique pour qu’elle puisse, effectivement, contribuer à un développement durable des filières agroalimentaires.

Le colloque de FARM a été organisé avec le soutien de Crédit Agricole S.A., AGRIAL, l’Agence française de développement, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Agriculture contractuelle : un enjeu en France comme en Afrique

La première phase des Etats généraux de l’alimentation a abouti à la signature, par toutes les parties prenantes, d’une « Charte d’engagement pour une relance de la création de valeur et pour son équitable répartition au sein des filières agroalimentaires françaises ». Dans un contexte très différent, mais en mutation rapide sous l’effet notamment de l’urbanisation et de l’émergence des classes moyennes, le développement de l’agriculture contractuelle en Afrique pose des questions de même nature. De plus en plus, en effet, pour répondre à une demande alimentaire croissante et diversifiée, agriculteurs, transformateurs et distributeurs africains sont conduits à formaliser leurs relations par des contrats qui les engagent mutuellement sur la quantité, la qualité et le prix des productions agricoles. Mais ces contrats ne sont pas sans risque ni défaut ; ils ne sauraient fonctionner au bénéfice de tous les acteurs que si plusieurs conditions sont réunies pour en assurer l’efficacité et l’équité.

C’est pour explorer cette question que la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) organisait, avec Pluriagri son colloque annuel, le 24 novembre 2017 à l’OCDE, à Paris, sur le thème « Promesses et chausse-trappes de l’agriculture contractuelle en Afrique ».

Trois tables rondes s’intéressaient, respectivement, aux principaux résultats d’un groupe de travail de FARM, qui réunit des entreprises françaises et africaines sur la contractualisation avec les petits producteurs en Afrique ; au positionnement des coopératives au sein des chaînes de valeur ; et enfin, au rôle des partenariats public-privé, à travers l’exemple des agropoles. Un face-à-face abordait les conséquences, pour les investisseurs, de la loi sur le devoir de vigilance, qui impose des responsabilités accrues aux multinationales vis-à-vis des conditions de travail chez leurs fournisseurs.

Sur tous ces sujets, des intervenants de plusieurs pays, dont le Burkina Faso, le Ghana, l’Ouganda, le Sénégal et le Togo, ont partagé leur expérience. Le colloque fut clôturé par une représentante du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation qui rappela l’intérêt, pour les Etats africains préoccupés par ces questions, de se doter d’instruments inspirés des Etats généraux de l’alimentation et de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, mis en place en France, pour assurer un développement durable et équilibré des filières.

Publié le : 30 novembre 2017

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